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Bienvenue dans le Grenier du Gecko

11 juin 2008

So confused, When you're lost in the groove_Muse

"Le groove, chez les musiciens, est aussi un « état » indéfinissable de la musique, qui peut signifier un moment un peu « magique », de grâce, ou celle ci « décolle » rythmiquement. Chaque style de musique a son vocabulaire pour désigner cet état que personne n'arrive à définir clairement mais que de nombreux artistes arrivent à ressentir. On dit souvent que tel ou tel musicien groove, c’est-à-dire que son jeu entraîne les autres musiciens et donc la musique produite ensemble évolue vers cet état évoqué plus haut."

Ouep wiki, t'as tout compris, le groove c'est avant tout magique, lui chercher pas d'explication; il existe, c'est tout. La sensation qu'on peut ressentir qund on place un note au bon endroit pour faire groover un riff est pas descriptible, on a vraiment envie de se jeter par terre, de se déhancher (mais bon, avec un instrument à 1500€ dans les bras, on fait gaffe, on se retient...). Et c'est ça aussi le groove, tu le retiens, tu sens que la foule commence à le demander, à chauffer un peu, alors t'en donne un peu plus, et tu finit en beauté dans un flot  d'ultrasons surraiguës. Mais pas besoin de partoche noircie, tu peux faire groover deux notes de la même manière que quand t'en fera groover mille...

Maintenant que la théorie est posée, j'vous propose d'essayer, c'est pas compliqué, prends une basse, un djembé, fait groover ta mémé et si tu la voit s'déhancher t'as gagné, mais fait gaffe à pas t'emballer, laisse le groove se poser, se développer, s'emballer, laisse toi mener par l'bout du nez et si tu finit éssouflé, t'as groové...yeah                                                                  (désolé, je pouvais pas m'empécher...yeah
)
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25 mai 2008

The revolution will not be right back after a message about a white tornado_Gil Scott-Heron

On a passé une bonne semaine au théâtre de Mazade, les amis...Normal, après une si grosse bouffée de vie et de bonheur, il n'y avait qu'un seau de merde pour me rafraichir...Enfin bon, Mme Corbett nous appris qu'il y avait des petits enfant qui mourraient de faim dans le monde, alors...

Trois billets sur le bureau...La puissance, le pouvoir qu'ils confèrent sont illimités. Matériellement, ce ne sont que des feuilles fiduciaires, de simples lambeaux coupés bien droit à l'image de leurs concepteurs, mais dans les esprits, ils représentent la différence entre les êtres humains et les animaux, le bien fondé de la société ou encore des mots totalement abstraits comme "misère" ou "richesse". Il n'y a qu'un être fou qui peu prétendre vivre à cause de morceaux d'arbre en 13x7cm, mais d'autres sont bien surs de pouvoir mourir à cause de ceux-çi.
Trois billets sur le bureau...Ils sont dignement gagnés, amplements mérités par une valeur fondamentale de toute société dont les membres sont autre chose que des huitres.  Alors, la rude construction d'une maison, l'ennui d'une journée a bureau, le stress de parler devant un amphithéâtre rempli d'élèves ennuyés, la sueur qui trempe un t-shirt le temps d'un concert sous le feu des projecteurs n'a pas d'autre mérite que de l'écorce d'arbre imprimée? Le travail d'un élève, son apprentissage d'un sujet n'a pas d'autre mérite qu'un ou deux chiffres sur une échelle de 0 à 20?

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14 mai 2008

J'laisse fuir mon esprit sur c'morceau d'page, quite à en perdre le contrôle et qu'il ne reste qu'une tache_Hocus Pocus

J'écris le téléphone coincé entre l'épaule et la tête, histoire de se prendre des radiations optimales. A l'autre bout, on parle politique et débordements de manifestations, moi je réponds : "Mais oui mamie, ne t'inquiète pas, on est pas des sauvages...", et le sempiternel "Oui, mais, hein..." (manque d'argument très typique de la famille de ma mère, mais je ne vise personne en particulier...). Ils son important, nos p'tits vieux, ils sont ce que nous serons, mais on sait pas toujours qu'ils ont été ce que nos sommes...Putain, et dire que dans certains établissements, on les traite comme des animaux séniles et dépendants. Le capitalisme de la rentabilité poussé à un de ses extrêmes les plus...hum.

Mais moi, l'anar' de service, j'men fous, pas d'pitié --> (+longue série d'explications sur les origines de la pitié que je vous épargne)

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4 mai 2008

La mer ça n's'invente pas, et nous on crève à rester là...et c'est tout_Têtes Raides

Je suis un schyzophrène de la musique...Dès que je me retrouve dérrière ma contrebasse, je me transforme, vous ne connaissez pas tant que vous ne m'avez jamais vu jouer. Je me fais peur parfois, à la fin du morceau, en me disant que j'ai quitté mon corps pendant 3.25 mn. C'est assez surnaturel comme sensation, j'étais plus moi, mais un contrebassiste (ça marche d'ailleurs beaucoup plus avec la contre qu'avec la basse électrique, peut-être l'instrument a plus de caractère...), et je ne vivais que pour jouer...Le plus bizarre c'est que, quand je suis en stress, en cours ou dans une situation où j'aurais besoin de reavoir cette sensation, elle ne revient pas, et pire encore, je ne me la rapelle même pas. Je la perds à la fin du concert, et la retrouve au prochain, entre les deux, elle est sortie de mon hémisphère droit...et c'est tout

Et puis, y avait Ginette ^^
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26 avril 2008

Elle m'emmene voir le tour du monde, montée sur sa vieille bicyclette qu'elle fait rouler à 100 à l'heure_Têtes Raides

Je viens d'aprendre que la terre n'est pas ronde mais qu'elle a la forme d'une patate...

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24 avril 2008

Sweet home Alabama, where the skies are so blue_Lynyrd Skynyrd

Revoilà l'ami soleil, il nous avait manqué, celui-là...La vie est pas si moche quand même ! Bon, j'dis ça mais je reviens d'une après-midi d'éclate musicale avec des musico-amis d'enfance (qui ont bien rodé leur jeux, eux aussi...), donc le bonheuromètre n'est pas bien fiable...Enfin, le printemps est de retour et c'est le principal, surtout quand il veut bien pointer son nez de clown dans le coin de l'objectif.
Et puis il faut absolument que vous lisiez ça, je le dis haut et fort (en grand et en gras, à défaut de microphone) :

LISEZ "La Mécanique Du Coeur", de Mathias Malzieu

Voilà, c'est dit, ce roman est une perle...Des tas de phrases évocatrices, des images pleins la tête, c'est impressionant d'écrire avec des photographies. Si jamais vous passez par le plus grand des hasards sur ce blog sans prétention, que vous avez le courage de lire cette page (ca en fé dé mo qd mm...), et bien lisez ce bouqin, et profitez en pour écouter la bande son de cet acte de cinéma raté, du même nom, et par Dionysos (+ guests!)...Mais ne faites pas la même erreur que moi, n'écoutez pas le Cd avant d'avoir lu le livre, on en profitebien mieux ensuite...Mais moi, je dis ça, vous faites ce que vous voulez bande de petits anarchistes sans dieux et sans maîtres AH AH AH...

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21 avril 2008

She walked by the ocean and waited for a star to carry her away..._Norah Jones

Qu'est-ce qu'on est bien chez soi...Les vacances, ça devrait être toute l'a3EDemain, on va rire...J'suis pas un garçon facile les gars, moi, si j'veux pô, j'veux pô, et y a pas besoin d'un ent attendus, je vous fait une petite critique bien pro après écoute et lecture attentive...Le dernier Norah Jones,"Not too late", un vieux Cd de Dionysos, "Western sous la neige" et le filmo-roman de Mathias Malzieu,"La Mécanique du coeur"...
Demain, on va rire...J'suis pas un garçon facile les gars, moi, si j'veux pô, j'veux pô, et y a pas besoin d'un explication en 18 volumes de 300 pages chacun...Et puis je me mets à tater de l'harmonica, c'est plus pratique qu'une contrebasse. C'est fou je rapetisse tout en ce moment : je passe du vélo au monocycle, de la contre à l'harmonica...y a plus qu'à espérer que...ah non, ça va ^^ (blague de mec, désolé de casser les mites les filles...)

Voilà des nouvelles du Gecko...et un tout nouvel album photo sur ma session shooting du jour ! Et puis...
                                                                                        AIME CESAIRE'S NOT DEAD!!!

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15 avril 2008

L'un d'eux, dans la roue d'un vélo, faisait penser à une coiffe de chef indien ensanglantée_Dionysos

"Une petite charette noire court, bondissant à la rencontre des pavés irréguliers. Le fracas, lorsqu'elle retombe, se mèle aux cris stridents des essieux mal huilés et aux hurlements rauques du cocher dans une mélodie sinistre. Ce bruit est pourtant le seul qui vient briser la sombre sérénité de la rue à cette heure tardive. On entend seulement la cloche de Big Ben résonner dans toute la vieille ville, ses douze coups se donnant écho sur chaque façade. La lune jette une lumière de néon déchu, découpant les ombres des immenses batisses sur lesquelles, comme si elles ne tanguaient pas assez, des cabanes de bois s'ammoncellent  en vastes bidonvilles célestes. L'une d'elle laisse tomber un long bras dans la rue, sur lequel vacille un panneau de bois où il est gravé We Are in London..."

Sympa, non? c'est de moi...Beau début pour une jolie aventure...
Trève de suspense, c'est le début de l'histoire de mister Paul Londres et de mamzelle Margeurite, en 1912. Paul à la cinquantaine grisonnante. Aigri, il reste toutes ses journées dans sa boutique de disques, tellement perdue dans les ruelles du vieux London que personne ne vient jamais le visiter. C'est limite si des araignées n'osent pas tisser leurs toiles sur le bout de son nez; il ne broncherait pas. Marguerite est une fille de joie de quinze ans de moins, qui aime l'ambiance qui règne dans les étroites et sombres ruelles. Elle tombe un beau matin nez à nez avec la boutique, qui parait abandonnée. Elle y rentre, le goût acidulé de l'aventure pétillant dans sa bouche, et voit soudain l'homme, qui n'en croit pas ses yeux (il les perdra plus tard). Il n'avait jamais vu de femme ailleurs que sur les vieilles pochettes de ses fameuses galettes. Elle revient plusieurs jours plus tard et lui apprend tout sur sa personne, sur London, sur le monde aujourd'hui, il a quasiment un demi-siècle à rattraper...et il tombe amoureux. La prostituée ne se présentant plus aux clients la nuit tombée, Jack le proxénète devient comme fou : il venait de perdre un tiers de son chiffre d'affaire quotidien! Il part donc à sa recherche, sachant que la jeune fille aimait à se perdre dans les sinueuses rues sans fin...Il la trouve, détruit le magasin et la ramène de force. Mais mister Paul ne compte pas se laisser faire...100_5067

13 avril 2008

Qui sème le vent récolte le tempo_Mc Solaar

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, vous êtes dans l'escalier qui mène tout droit dans le grenier du Gecko...Prenez garde, ses belles paroles sont ensorceleuses et même pis, souvent mensongères...
Mais si vous savez attraper le lézard par la langue, alors n'ayez crainte, et venez admirer photographies, mélodies, et autres boufonneries émanant de son esprit tordu.
Si vous cherchez bien, vous pouvez même vous y  faire conseiller en matière de grimoires, galettes en tout genre, salles obscures...
Bizarre de créer un blog un dimanche 13, n'est-ce pas? Paraîtrait que cela porte malheur. Tant mieux, j'en ai marre du bonheur...Mon myspace me dit d'humeur "Jedi" ce matin...D'accord.
D'ailleurs, Mathias hurle a en faire craquer les baffles du Pc qu'il en était un, dans sa folle jeunesse. Les conaisseurs y auront vu la référence Dionysaque, groupe phare qui éclaire un peu mon océan du moment... Ah, cette phrase, ça fait trop philosofkislapete...mais non, je suis pas comme ça, j'suis un ptit con, moi...Y en a qui se gènent moyennement pour me le rapeler...
Enfin, nous n'allons pas commencer  philosophier sur ma vie au tout premier article, n'est-ce pas...  --> Bienvenue...

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